mardi 7 octobre 2014

Half Bad, Sally Green

Sorti le 24 septembre 2014, chez Milan.

Le roman dont j'attendais avec impatience la sortie !

Le très beau promontoire chez mon libraire : 


La magnifique première de couverture et son cordon "libérez-moi" ! 
Un vrai bonheur à ouvrir ! C'était Noël ! 
Je donne 20/20 à l'esprit créatif qui l'a pensé !


Présentation de l'éditeur:

 

     "Tout le monde l'ignore, mais notre monde abrite des sorciers. Des sorciers blancs, qui sont bons. Et des noirs, qui incarnent le Mal. Au milieu, il y a Nathan. Nathan, dont le père est le plus puissant des sorciers noirs. Et dont la mère, grande sorcière blanche, est maintenant morte. Nathan fait peur, car il est différent. Bon ? Mauvais ? Nul ne le sait. À tel point que le Conseil des sorciers lui enlève de plus en plus de libertés. Pour finir par l’enfermer et le torturer. Nathan sait qu’il doit s’échapper avant ses 17 ans. Car, à 17 ans, tous les sorciers reçoivent leur don à travers une cérémonie. Et le seul à pouvoir pratiquer cette cérémonie est Marcus, son père. Nathan parvient à s'échapper, mais le plus dur reste à faire : retrouver son père. Comment faire quand tout le monde vous traque, et que vous ne pouvez avoir confiance en personne - pas même en votre famille ou en la fille que vous aimez ?"  

 

Ma note : 5/5 
                                  


Mon avis :

 " Un roman étonnant, passionnant. Un héros digne des plus charismatiques et qui ne vend pas son âme au diable. Son credo pourrait être : amour, famille, survie ! "


 


   N’oublions pas que le livre fait un carton à l’étranger et est promu à une belle envolée, comparée même au gigantesque Harry Potter !

   C’est un livre surprenant, à la fois innovant dans la cruauté et classique dans les idées qu’il véhicule sur les notions du bien et du mal. Adieu monde des Bisounours et autres guimauves… Bienvenue dans le monde, trop souvent réel, des pervers à qui on a laissé le pouvoir, le tout au travers d’un thriller piquant où deux clans de sorciers s’affrontent dans l’Angleterre contemporaine.

   Ce premier tome retrace les années du jeune Nathan jusqu’à l’âge de ses 17 ans révolu. C’est l’histoire d’une quête, celle de soi-même et de ses origines, mais aussi celle de la survie ; celle où le gagnant est celui qui est encore en vie… malgré les maltraitances physiques et morales, malgré les violences, les humiliations, les programmes d’entraînement absolument dantesques… On suit Nathan tout au long des longues épreuves qu’il va subir pour arriver à être libre, rencontrer enfin son père et devenir enfin le sorcier qu’il doit être lors d’une cérémonie qu’il attend de longue date.

   Le personnage de Nathan est troublant, d’une certaine manière atypique, c’est un héros qui a la force de la noirceur et le sens de la morale. Malheureusement, rien n’est facile avec les sorciers blancs ;  la peur du sorcier noir excuse tous les actes, même les plus vils, les tortures organisées, les mutilations… surtout quand on est à la fois, comme Nathan, un demi-noir et blanc, le fils d’un très grand sorcier noir recherché par tous les sorciers blancs de la planète et d’une sorcière blanche. Mais aussi quand on est le seul au monde !

   On s’attache à Nathan qui raconte son calvaire, sa survie jusqu’à ses 17 ans, on suit ses amours « coup de foudre » avec Annalise, ses amitiés fortes avec Gabriel, son frère Arran et Rose. Le petit Nathan éclot petit à petit à petit pour devenir un guerrier et un sorcier.

   J’ai beaucoup aimé les références sur la littérature russe, notamment celles qui tournent autour des goulags et de la survie dans un monde où l’horreur et la peur de l’inconnu engendrent la haine et les pires actes de cruauté. Tout un univers se tisse autour de Nathan et l’on devine que le sorcier qu’il va devenir est loin d’être aussi clivé… Il ne pourra donc pas choisir un camp, car il est déjà les deux !

   Un roman Young Adult que j’ai dévoré, pas de fanfare, pas de dentelle, juste la vie et les épreuves crues et souvent terribles auxquelles tout être humain, entouré de tyran et pervers, risque d’être confronté… Même sans magie, il suffit d’ouvrir les journaux et l’on voit bien que le monde n’est parfois pas si éloigné que cela du roman de Half Bad !

   À lire si vous aimez les histoires de sorciers, le thème du bien et du mal, les histoires réalistes sans censure sur la réalité de la violence, et les héros avec un grand H : fort, puissant, intègre, bon, loyal, intelligent, déterminé, insoumis, résistant jusqu’à la mort s’il faut faire face à des geôliers aussi cruels qu’injustes, ne laissant aucune place au libre arbitre.

   Un conseil… à lire !

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