jeudi 29 mai 2014

Je déteste tellement t'aimer, Anna Premoli. Chronique romance.

Chez City, sorti le 30 avril 2014. 







Présentation de l'éditeur :



Depuis sept ans qu’ils sont dans la même banque, Jennifer et Ian se détestent. Jusqu’au jour où ils sont obligés de travailler ensemble sur un projet important. Ian est le célibataire le plus en vue de Londres et, alors qu’ils sont au restaurant en train de parler boulot, ils sont épinglés par un paparazzi et leur photo se retrouve dans les journaux.

Jennifer est furieuse. Mais Ian constate que cette photo a découragé une horde d’insupportables prétendantes. Du coup, il propose un marché à sa collègue : il lui laisse carte blanche pour leur projet de travail si elle accepte de jouer le rôle de sa petite amie. Facile ? Le défi risque de se révéler nettement plus compliqué que prévu…

 Ma note : 4.5/5 


Attention ! Auteur à suivre !

Mon avis :
 
« Je déteste tellement t’aimer, une romance, drôle, rafraîchissante et caustique ! Un roman qui se laisse lire comme du petit-lait, des répliques tordantes et des situations dignes d’une Bridget Jones qui aurait été dopée à la testostérone neuronale avec un caractère de pitbull. Voilà… vous savez à quoi vous attendre ! »

Si vous n’aimez aucun de ces thèmes, dites au revoir à ce livre, mais peut-être aussi à mon blog qui est truffé de livres où la romance a une belle part du gâteau !  

Pour rentrer un peu plus dans les détails, l’écriture est fluide et même si j’ai remarqué quelques erreurs (sans doute après traduction et je dirai peu importe, tous en ont ou presque), le livre se lit d’une traite. Les personnages sont attachants. Jennifer a un côté antihéros que j’ai apprécié. Elle n’est pas aimable (c’est l’euphémisme de la chronique !), décalée par rapport à sa famille, absolument pas… tout sauf superficielle, parle comme elle pense (une vraie spontanéité rafraichissante). En bref, une fiscaliste, pure cérébrale qui va devoir travailler avec son pire cauchemar, l’antithèse de la thèse : Ian…

Ian, c’est tout un programme ! Un pur cliché mais qui se laisse lire de bon cœur, le pauvre on finirait même par prendre sa défense contre cette infâme Jennifer et son déni amoureux ! Je disais donc, Ian est un cliché de Voici, Gala et de toutes les presses à scandales confondues, avec du sang bleu en prime… Beau, grand, brun, ténébreux, intelligent, comte et futur duc… et on en passe ! Ah ! J’oublie les fabuleux yeux bleus qui tueraient n’importe quelle femme à portée de vue ! Vous allez me dire que je suis gravement malade, bonne pour une lobotomisation définitive ! Que nenni ! Cette diablesse d’Anna Premoli nous emporte avec elle et sa plume, nous prenant en otage le temps de son livre. Je comprends maintenant l’énorme succès qu’il a eu en Italie, ainsi que Prix des Libraires qu’il a obtenu.

Je dirais que mise à part la trame du roman qui est assez basique et manque peut-être d’originalité, le reste est un festival de dialogues, tous aussi jouissifs les uns que les autres. Il vous change les idées, et vous laisse un arrière-goût de bonheur béat qui flirte doucement avec le printemps ! Vous voulez une bonne romance populaire qui fait du bien au moral ? Eh bien, foncez l’acheter, on ne s’ennuie jamais, le rythme des actions s’enchaîne vers une fin qui ne doute de rien !  

Pourquoi ne pas se faire du bien, quand c’est aussi sympathique !




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