Présentation de l'éditeur :
New York, hôpital
Hilltop. Richard Casey aura bientôt 18 ans. Comme tous les adolescents, il voudrait faire la fête, draguer, s’envoyer en l’air, tomber
amoureux…
La différence, c’est que Richard sait qu’il ne fêtera jamais ses 19 ans. Il est un peu plus pressé que les autres et, pour vivre fort, il lui faut déjouer les pièges de tous ceux qui préféreraient le voir vivre un peu plus longtemps. Heureusement, Richard a de la ressource, du courage et un solide sens de l’humour. Alors il va ruer dans les brancards. Et si Dieu le déteste, il est prêt à rendre coup pour coup.
Vous n’êtes pas près d’oublier Richard Casey, comment il mena une révolution contre le corps médical, se glissa dans les draps de la jolie fille de la 302, réussit une évasion périlleuse avec la complicité d’un oncle dysfonctionnel, évita de tomber sous les coups d’un père vengeur, et joua finalement son destin au poker, dans un des plus beaux bluffs jamais montés contre le sort.
Ma note : 5/5
Mon avis :
« Ce roman est un carpe
diem incroyable et somptueux. Une symphonie d’émotions pures qui vous rappelle
combien sans l’autre nous ne sommes rien. Bouleversée, je remercie l’auteur
d’avoir si bien retranscrit l’indescriptible douleur… »
Après avoir épuisé mon
stock de Kleenex, sorti les chiens dans le marais pour méditer cette histoire
si émouvante, je vais faire de mon mieux pour rendre hommage à ce roman d’une rare
beauté.
Pour être tout à fait
intègre, le thème du roman se rapproche de mon adolescence, cependant il aura
fallu avoir une sacrée bonne plume, ou une accroche purement géniale pour me
replonger dans l'enfer des couloirs des hôpitaux. Je l'ai trop connu au travers
d'un parent gravement malade et je ne peux pas lire ce genre de roman sans replonger
illico presto en version 3D, dans les couloirs de la Réa, des coups de fil
réguliers et traumatisants vous annonçant, une énième fois que la fin est proche…
Imaginez donc quel chef d’œuvre
d’inventions et d’émotions il a, pour avoir réussi à me séduire entre deux
rayons chez mon libraire !
La première fois que j'ai
entraperçu ce roman, ce fut lors d'une de mes virées hebdomadaire. Il était là,
dans son habit du dimanche avec son costume de papier naturel et sa typographie
orange qui avait déjà participé à me séduire et dont je salue le génie créateur.
Or ce jour-là, j'avais déjà fait des folies, douces, drôles, où fantastiques, mais
entre deux rayons je n'ai pas pu me résoudre à l’abandonner, il m’appelait, et
j'ai lu le premier chapitre le temps d'un battement de cils.
Quelque temps plus tard...
j'ai honteusement séduit mon mari pour un cadeau de fête des mères, ce roman
était l'objet du délit ! Résultat, ce livre était en vie et m'avait envoûté !
Il m’a fallu faire une
pause durant la lecture, car les souvenirs évoqués était trop proches de
certains événements personnels et même si parfois la catharsis peut-être à la
fois sucrée et amère, j’avais besoin de laisser revivre en douceur certains
souvenirs et ressentis.
L’histoire sonne comme un
vécu et rien ne manque : les descriptions, l'ambiance, le ressenti, tout y est
et vous propulse jusqu’au point culminant de la descente aux enfers ; mais
en beauté et à travers les yeux doux et éveillés de Richard qui va vivre malgré
tous des moments d’une telle beauté, coûte que coûte, que cela vous déchire les
tripes.
Richard est parfait, il a tout
du superman de la vie. Il a peur, mais ne l’avoue pas, il a mal mais ne le dit
pas, il souffre de voir ceux qu’il aime angoisser et tenter de survivre dans l’enfer
de la maladie, mais jamais il ne se plaint. Il les observe, s’inquiète pour
eux, pense à eux et crie haut et fort que sa DMD (Dieu me déteste) est un défi
à relever, alors fort de ce qu’il n’a plus, la santé, il se lève et aidé de ses
proches et des personnes qu’il rencontre, il va construire son quotidien.
Je ne peux que vous
conseiller de le lire, on y rit, on y pleure et dans cette tragi-comédie qu’est
la vie, ce roman vous emporte vers la lumière…
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