V Virus, Scott Westerfeld, Tome 1.

Chez Milan-Macadam, sorti le 16 octobre 2013 (réédition et nouvelle couverture), première édition en 2007. Une très jolie collection qui est revue avec des premières de couverture qui sont sans conteste plus accrocheuses et belles que les premières. Comme je suis une irréductible des librairies, c'est au cours d'une virée hebdomadaire au mois de mars, que j'ai découvert que j'étais passée à côté d'une série écrite par Scott Westerfeld.

Présentation de l'éditeur :

Cal est un étudiant en biologie fraîchement débarqué à New York. Un soir, il couche avec Morgan, une inconnue rencontrée dans un bar.

À la suite de cette aventure, il développe d’étonnants symptômes qui rappellent le vampirisme. Ces nouveaux pouvoirs l’amènent à intégrer une organisation politique secrète, chargée de protéger la population de cette « infection »…

Ma note :  5/5

Coup de cœur Auteur 

Scott Westerfeld est l’auteur de nombreux succès pour la jeunesse et les adultes. J'ai été de ceux qui ont adoré les deux séries très acclamées : The Midnighters et Uglies, publiées chez Pocket Jeunesse. Cet écrivain majeur de SF enchante toutes les générations. Il fait partie des sélections du New York Times et du Times.

Cet auteur a une plume particulière, car elle transforme un sujet déjà traité en une nouveauté absolue, originale et qui vous déroute... À chaque fois vous plongez dans un univers fantastique sous la baguette atypique de Scott Westerfeld, dépaysement garanti !  

Mon avis : 

V comme vampire... Non, ce serait trop ordinaire pour un auteur tel que M. Westerfeld ! Alors, il va réinventer, armé de la science et de solides recherches, l'explication, la vérité... sur la contamination par le parasite du V-Virus au travers d'un héros attachant, nommé Cal.

Cal, fraîchement arrivé de son Texas natal à New York, est infecté dans des circonstances où l'expression "pas de chance" rime avec son prénom. Il est donc devenu, ce que nomme la garde de nuit, un Peeps, à la fois rapide, fort et doté de plusieurs siècles devant lui, ce qui est une piètre compensation quand on sait qu'on ne pourra plus embrasser ou aimer physiquement quelqu'un sous peine qu'il soit à son tour contaminé... C'est cher payé pour une soirée arrosée dans un bar avec une inconnue du nom de Morgan. Au travers de son périple pour retrouver celle qui lui a donné le virus, Cal découvre au fur et à mesure que la réalité et son savoir sur la contagion ne sont peut-être pas ceux qu'on lui a appris... 

Entrelacé de moments, où le héros révèle ses cours sur les parasites et leur mode de transmission, cela m'a rappelé à quel point dans la nature, tout a une utilité et une fin en soi : rien ne meurt, tout se transforme, mais pour un but précis... lequel ? 

Scott Westerfeld nous emporte dans un thriller fantastique, où la part d'aventure et d'amour avec la perspicace Lacey résiste aux horribles bestioles décrites et les supplante même dans la deuxième partie du livre. 

Ce roman, déroutant au premier abord, est en fait un souffle d'air frais parmi les histoires sur les vampires, dont les trames finissent par être quasiment identiques. Ici, tout est concret, réel, scientifique. Âme sensible aux douves, vers et autres ankylostomiases s'abstenir !

Je regrette d'être passé à côté de l'un de mes auteurs préférés lors de sa première sortie en 2007. Peut-être que la première couverture était moins attractive et accrocheuse que la deuxième. Constat : une couverture réussie sur les promontoires des librairies est un gage de mise en valeur, un peu comme un joli paquet cadeau posé sous le sapin de Noël. 

Bonne lecture et si par hasard, vous n'avez toujours pas goûté à l'univers des Uglies et des Midnighters n'hésitez pas un seul instant. Non seulement c'est une valeur sûre de la littérature SF Young Adult, mais aussi  ils sont sortis en format Poche chez PKJ.