dimanche 29 juin 2014

Dublin street, Samantha Young

Sorti le 5 juillet 2013 , chez J'ai Lu :



Présentation de l'éditeur : 

Quand Jocelyn Butler pénètre dans le magnifique appartement de Dublin Street, elle croit vivre un rêve. Un cadre somptueux, un quartier agréable d'Edimbourg, et une future colocataire des plus adorables. Ellie Carmichael est certes un peu trop enjouée et curieuse pour le caractère secret de Jocelyn, pour qui se lier d'amitié avec autrui a toujours été une épreuve, mais elle lui est aussitôt sympathique. Son frère, en revanche... Beau comme un dieu, mais aussi arrogant que déstabilisant, Braden Carmichael fait voler en éclats son fragile équilibre. Car en plaquant tout pour venir s'installer en Ecosse. la jeune femme espérait laisser derrière elle son passé tragique. Or la passion qui la lie bientôt au ténébreux Braden fait resurgir ses peurs les plus profondes, et les exorcise...

Ma note : 4 /5 

Mon avis :

Une jolie surprise et des personnages construits autour d'une histoire qui tient la route et qui n'est pas juste un prétexte à des scènes érotiques vides et sans émotion. Je résumerai ce roman en une jolie romance contemporaine, dotée de scènes "hot" mais jamais vulgaires.


Je tenais à préciser que je ne suis pas fan des romances érotiques, les émotions étant souvent réduites au point zéro, le côté charnel y perd alors tout son charme... Cependant certaines chroniqueuses que j'apprécie depuis longtemps, ont fait de très bons retours sur ce livre devenu un best-seller. 

L'histoire se déroule à Édimbourg, ce qui a joué en sa faveur, car j'adore l’Écosse et en particulier cette ville. Les personnages sont mis en place rapidement, par le fait que l'héroïne Jocelyn, alias Joss, s'installe en colocation dans un superbe appartement qui appartient à la famille Carmichael. Ellie Carmichael est sympathique, curieuse et aux antipodes de Joss qui garde tout pour elle et ne délivre jamais rien de son passé. Son frère Braden, même s'il est un cliché du grand ténébreux écossais, est à la fois agaçant et attendrissant par ses côtés machos et protecteurs. Il gère les affaires de la famille, sa sœur, les fréquentations de sa sœur... et passe beaucoup de temps auprès de sa famille. 

Famille, c'est le mot de trop pour Joss qui fait des crises d'angoisse, très réalistes et crédibles (à contrario du psy), dès qu'elle est confrontée à un évènement qui lui rappelle la sienne. Cela la handicape dans sa vie sentimentale et l'oblige à ne pas s'attacher outre mesure aux autres, sous peine d'être bonne à être interné ! 

Évidemment et cela est sans surprise, l'amour va être au rendez-vous. Il ne sera pas cul-cul la praline, mais plutôt volcanique et aussi violent que le grondement du tonnerre. On ne s'ennuie pas et on découvre leur passé douloureux et insoupçonné au fur et à mesure que les liens se tricotent mais aussi se détricotent, selon les épreuves que la vie va leur envoyer.  Par contre certaines scènes m'ont semblé un peu trop télégraphiées et sans surprise, avec quelques dialogues qui m'ont agacée par manque de subtilités et qui sont parfois redondants. 

C'est une jolie romance, dotée une héroïne torturée, comme je les aime et d'un beau mâle insupportable de suffisance et ultra protecteur ! Il y a quelques rebondissements, des personnages secondaires attachants (les collègues de travail de Joss au Bar, ou bien la famille de Braden), le tout enrobé de guimauve à la rose sentimentale... Voilà qui vous remonte le moral à bloc ! Même un GI perdu dans le fin fond d'un pays en guerre, sans plus aucune humanité, aurait le sourire après l'avoir lu ! 

Emportée dans cette barba à papa doucereuse, je me suis jetée sur la suite : " London Road". Eh oui ! Ça fait du bien, les "zolies histoires" ! 





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire